Figure importante de la littérature marocaine, Mohamed Leftah est d'abord informaticien puis chroniqueur littéraire dans son pays avant de s'installer en Egypte.
Né à Settat en 1946, Mohamed Leftah atterrit à Paris en 1968, pour des études dans une école d’ingénieurs en travaux publics. Au milieu des événements de mai, il écrit des poèmes… et s’enivre.
Né à Settat en 1946, Mohamed Leftah atterrit à Paris en 1968, pour des études dans une école d’ingénieurs en travaux publics. Au milieu des événements de mai, il écrit des poèmes… et s’enivre.
De retour au Maroc, il devient informaticien et journaliste littéraire. Après la parution de son premier livre, Demoiselles de Numidie, en 1992, il renonce à éditer ses textes, jusqu’à ce que, en 2006, La Différence n’entreprenne de publier l’ensemble – considérable – de son oeuvre. Leftah a été l'auteur de plusieurs romans dont 'Au bonheur des limbes' et 'Demoiselles de Numidie', il décrit un univers complexe, s'interrogeant sur l'exil et le souvenir. Lecteur érudit, il s'attache à relire et réinterpréter les mythes anciens dans le monde moderne. Considérant l'écriture comme une arme, il écrit en 2007, 'Un martyr de notre temps', critique virulente de la violence terroriste.
Mohamed Leftah est mort le 20 juillet 2008, au Caire, où il résidait depuis quelques années. Il a été notamment primé, à titre posthume, du prix littéraire de La Mamounia pour son roman «Le dernier combat du captain Ni’mat » paru en 2010 aux éditions « La différence ».
Mohamed Leftah est mort le 20 juillet 2008, au Caire, où il résidait depuis quelques années. Il a été notamment primé, à titre posthume, du prix littéraire de La Mamounia pour son roman «Le dernier combat du captain Ni’mat » paru en 2010 aux éditions « La différence ».