L'industrie à Settat
Tout le monde s'accorde à ce le fait que l’ancien ministre de l’intérieur Driss Basri a joué un rôle primordial dans l'essor industriel qu'a connu la ville de settat dans les années 80 et 90. En effet, il n’y avait qu’une petite usine à Settat en 1979, mais en vingt ans, la ville a réussit à faire venir plus de 307 unités, qui ont investi un volume global d'investissement de 4 milliards de dirhams.
De plus, sous l'ère Basri, Settat et sa région était classées en zone 4 et bénéficiaient d'avantages spécifiques visant à attirer les investisseurs. A l’époque, la Charte des investissements découpait le territoire marocain en 4 zones selon leur attractivité, et prévoyait une panoplie d’incitations fiscales. A ce dispositif, s’ajoutaient d'autres avantages comme une offre de lots de terrain à prix avantageux. Résultat : de nombreux opérateurs étrangers s’étaient rués sur la région. C'est le cas de l’emblématique enseigne italienne de fabrication de lustres Cristalstrass. Une des pionnières à s'implanter dans la zone industrielle de Settat. « C'était en 1983, nous étions à la recherche d’une destination étrangère pour réaliser notre développement. Settat s'est imposée à nous car elle était alors classée en zone 4, nous offrant l’exonération fiscale totale », se rappelle Francisco Voltolina, l'actuel président de Cristalstrass. L'industriel, dont la mise de départ n'a pas dépassé 6 millions de dirhams, a bénéficié du tapis rouge et d'autres carottes fiscales comme une prime sur la création d'emplois et un terrain à un prix modique.
En revanche après le départ de Driss Basri, Settat a connu une une décennie de léthargie, où les investissements ont stagné et plusieurs projets ont été gelés. Ainsi, Après la torpeur consécutive à l’abolition de la Charte de l'investissement et ses incitations fiscales, la région a dû se repositionner sur des bases plus solides, et depuis quelques années, Settat renaît de ses cendres en cultivant sa vocation industrielle. « La région a mis plusieurs années pour dissocier son destin de celui d’un seul homme », précise un industriel de la région. Désormais, Chaouia Ouardigha comme sa capitale, Settat, amorcent un décollage par leurs propres moyens. Les chiffres sont parlants : 25 milliards de dirhams d'investissements en 2010 contre 20 milliards de dirhams une année plus tôt, et à peine 5 milliards en 2006. Ce bond atteste de l'attractivité de la région qui, d'année en année, renforce sa vocation industrielle.
Elle est loin l'époque où cette région restait confinée dans son rôle de « grenier du Maroc ». Aujourd'hui, avec ses 450 unités industrielles générant plus de 6% de la production nationale, Chaouia Ouardigha revendique une place de choix parmi les destinations industrielles du pays.
Plusieurs secteurs y tissent leur toile comme les BTP et matériaux de construction, notamment la filière cimentière. Holcim et Lafarge, assurent 37% de la production nationale. Une proportion qui sera dépassée avec l'entrée en service des deux autres cimenteries actuellement en projet (Ciments de l'Atlas et l'usine du groupe Ynna Holding). Egalement prépondérante, l'agro-industrie qui capitalise sur la disponibilité de la matière première. Ainsi, la filière avicole assure près de 80 % de la production nationale de viande blanche.
Plus globalement, entre 2006 et 2009, les investissements industriels totalisent 24,4 milliards de dirhams et créent 35 644 emplois nouveaux. A lui seul, le groupe espagnol Ditema prévoit d’injecter à Tamadroust pas moins de 7,7 milliards de dirhams. Le premier coup de pioche prévu pour fin 2010 porte sur la réalisation d'un parc industriel plurimétiers. Ce qui fait dire au directeur du Centre régional d’investissement (CRI) de Settat, Saïd Aqri, que même Casablanca gagnerait à être arrimée à la région!
De plus, sous l'ère Basri, Settat et sa région était classées en zone 4 et bénéficiaient d'avantages spécifiques visant à attirer les investisseurs. A l’époque, la Charte des investissements découpait le territoire marocain en 4 zones selon leur attractivité, et prévoyait une panoplie d’incitations fiscales. A ce dispositif, s’ajoutaient d'autres avantages comme une offre de lots de terrain à prix avantageux. Résultat : de nombreux opérateurs étrangers s’étaient rués sur la région. C'est le cas de l’emblématique enseigne italienne de fabrication de lustres Cristalstrass. Une des pionnières à s'implanter dans la zone industrielle de Settat. « C'était en 1983, nous étions à la recherche d’une destination étrangère pour réaliser notre développement. Settat s'est imposée à nous car elle était alors classée en zone 4, nous offrant l’exonération fiscale totale », se rappelle Francisco Voltolina, l'actuel président de Cristalstrass. L'industriel, dont la mise de départ n'a pas dépassé 6 millions de dirhams, a bénéficié du tapis rouge et d'autres carottes fiscales comme une prime sur la création d'emplois et un terrain à un prix modique.
En revanche après le départ de Driss Basri, Settat a connu une une décennie de léthargie, où les investissements ont stagné et plusieurs projets ont été gelés. Ainsi, Après la torpeur consécutive à l’abolition de la Charte de l'investissement et ses incitations fiscales, la région a dû se repositionner sur des bases plus solides, et depuis quelques années, Settat renaît de ses cendres en cultivant sa vocation industrielle. « La région a mis plusieurs années pour dissocier son destin de celui d’un seul homme », précise un industriel de la région. Désormais, Chaouia Ouardigha comme sa capitale, Settat, amorcent un décollage par leurs propres moyens. Les chiffres sont parlants : 25 milliards de dirhams d'investissements en 2010 contre 20 milliards de dirhams une année plus tôt, et à peine 5 milliards en 2006. Ce bond atteste de l'attractivité de la région qui, d'année en année, renforce sa vocation industrielle.
Elle est loin l'époque où cette région restait confinée dans son rôle de « grenier du Maroc ». Aujourd'hui, avec ses 450 unités industrielles générant plus de 6% de la production nationale, Chaouia Ouardigha revendique une place de choix parmi les destinations industrielles du pays.
Plusieurs secteurs y tissent leur toile comme les BTP et matériaux de construction, notamment la filière cimentière. Holcim et Lafarge, assurent 37% de la production nationale. Une proportion qui sera dépassée avec l'entrée en service des deux autres cimenteries actuellement en projet (Ciments de l'Atlas et l'usine du groupe Ynna Holding). Egalement prépondérante, l'agro-industrie qui capitalise sur la disponibilité de la matière première. Ainsi, la filière avicole assure près de 80 % de la production nationale de viande blanche.
Plus globalement, entre 2006 et 2009, les investissements industriels totalisent 24,4 milliards de dirhams et créent 35 644 emplois nouveaux. A lui seul, le groupe espagnol Ditema prévoit d’injecter à Tamadroust pas moins de 7,7 milliards de dirhams. Le premier coup de pioche prévu pour fin 2010 porte sur la réalisation d'un parc industriel plurimétiers. Ce qui fait dire au directeur du Centre régional d’investissement (CRI) de Settat, Saïd Aqri, que même Casablanca gagnerait à être arrimée à la région!