Agriculture
L’agriculture est la première activité de la région, d’où son nom de « grenier du Maroc ». Avec 933.000 ha de surface agricole utile (SAU), soit 10,7% de la SAU nationale, elle totalise 16% de la production céréalière nationale. Au niveau régional, l’activité agricole représente 36% du chiffre d’affaire industriel régional (soit 5.5 milliards de DHS), et 16% de la population active.
La région n’est cependant pas épargnée par les maux qui touchent l’agriculture nationale dans son ensemble. En premier lieu, une bonne part de la SAU est considérée comme sous productive, du fait à la fois de la concentration sur des cultures à moindre rendement (dont les cultures céréalières qui représentent 80 % des terres cultivées de la Chaouia Ouardigha), et de la sous utilisation des intrants (engrais, produits phytosanitaires etc.) qui permettraient une amélioration de la productivité des terres.
Enfin le morcellement des propriétés agricoles, dans la Chaouia Ouardigha comme dans le reste du Maroc, constitue également un obstacle à l’optimisation des rendements et des bénéfices de l’agriculture : 54.4% des exploitations font moins de 5ha. De plus, se pose le problème de la gestion de l’eau, qui doit faire face à la surexploitation des nappes phréatiques et au faible taux d’irrigation des terres (3% de la SAU).
La déclinaison régionale du Plan Maroc Vert
Le Plan Maroc Vert est une stratégie nationale devant permettre d’optimiser les rendements du secteur agricole marocain afin de lui permettre de renforcer son offre à l’export et d’améliorer les revenus des exploitants agricoles marocains. Dans cette perspective, il se présente sous la forme de deux « piliers » :
1. Le renforcement de la productivité agricole par la modernisation de l’équipement, la généralisation de l’utilisation des intrants et la réorientation des activités vers les secteurs à forte valeur ajoutée ainsi que vers les cultures pour lesquelles le Maroc dispose d’avantages comparatifs certains.
2. Le regroupement des exploitations sous forme d’agrégation de plusieurs exploitants autour d’un acteur central disposant des financements et des équipements permettant à chaque composante de bénéficier d’une amélioration de sa production et de ses revenus.
Cette stratégie s’est déclinée, afin de faciliter sa mise en oeuvre, en stratégies régionales adaptées aux spécificités des productions régionales.
Concernant la Chaouia Ouardigha, les principales filières identifiées sont :
· La céréaliculture :
Principale production régionale, elle représente 80% de la SAU régionale exploitée pour un chiffre d’affaire de 5.5 milliards de DHS, ainsi que 16% de la production agricole nationale.
· La viande bovine :
La région est également en pointe dans l’élevage bovin puisqu’elle possède un cheptel s’élevant à 10% du cheptel national, pour une production annuelle de 34.500 tonnes.
· L’aviculture :
La région totalise 23% de la production nationale de volaille (soit 85.000 tonnes), ainsi que 24% de la production d’oeufs.
La déclinaison régionale du Plan Maroc Vert ambitionne de reconvertir 100.000 ha afin d’orienter les cultures vers ces filières, sur lesquelles se concentreront les investissements.
Concernant le processus d’agrégation, celui-ci connaît un retard dans son amorcement, tout comme dans les autres régions du Maroc. La région de Chaouia Ouardigha présente cependant l’un des premiers exemples de succès de cette stratégie, avec le lancement en 2009 de Tanmia Filahiya. Cette agrégation céréalière réunit 200 agriculteurs pour une surface de 4000ha. Ceci a permis dans certains cas un quasi doublement des rendements des terres concernées.
Au total, les objectifs pour la région ont été fixés à une croissance de la production végétale et animale de 62% d’ici 2013, puis de 41% ensuite pour l’année 2020.
La région n’est cependant pas épargnée par les maux qui touchent l’agriculture nationale dans son ensemble. En premier lieu, une bonne part de la SAU est considérée comme sous productive, du fait à la fois de la concentration sur des cultures à moindre rendement (dont les cultures céréalières qui représentent 80 % des terres cultivées de la Chaouia Ouardigha), et de la sous utilisation des intrants (engrais, produits phytosanitaires etc.) qui permettraient une amélioration de la productivité des terres.
Enfin le morcellement des propriétés agricoles, dans la Chaouia Ouardigha comme dans le reste du Maroc, constitue également un obstacle à l’optimisation des rendements et des bénéfices de l’agriculture : 54.4% des exploitations font moins de 5ha. De plus, se pose le problème de la gestion de l’eau, qui doit faire face à la surexploitation des nappes phréatiques et au faible taux d’irrigation des terres (3% de la SAU).
La déclinaison régionale du Plan Maroc Vert
Le Plan Maroc Vert est une stratégie nationale devant permettre d’optimiser les rendements du secteur agricole marocain afin de lui permettre de renforcer son offre à l’export et d’améliorer les revenus des exploitants agricoles marocains. Dans cette perspective, il se présente sous la forme de deux « piliers » :
1. Le renforcement de la productivité agricole par la modernisation de l’équipement, la généralisation de l’utilisation des intrants et la réorientation des activités vers les secteurs à forte valeur ajoutée ainsi que vers les cultures pour lesquelles le Maroc dispose d’avantages comparatifs certains.
2. Le regroupement des exploitations sous forme d’agrégation de plusieurs exploitants autour d’un acteur central disposant des financements et des équipements permettant à chaque composante de bénéficier d’une amélioration de sa production et de ses revenus.
Cette stratégie s’est déclinée, afin de faciliter sa mise en oeuvre, en stratégies régionales adaptées aux spécificités des productions régionales.
Concernant la Chaouia Ouardigha, les principales filières identifiées sont :
· La céréaliculture :
Principale production régionale, elle représente 80% de la SAU régionale exploitée pour un chiffre d’affaire de 5.5 milliards de DHS, ainsi que 16% de la production agricole nationale.
· La viande bovine :
La région est également en pointe dans l’élevage bovin puisqu’elle possède un cheptel s’élevant à 10% du cheptel national, pour une production annuelle de 34.500 tonnes.
· L’aviculture :
La région totalise 23% de la production nationale de volaille (soit 85.000 tonnes), ainsi que 24% de la production d’oeufs.
La déclinaison régionale du Plan Maroc Vert ambitionne de reconvertir 100.000 ha afin d’orienter les cultures vers ces filières, sur lesquelles se concentreront les investissements.
Concernant le processus d’agrégation, celui-ci connaît un retard dans son amorcement, tout comme dans les autres régions du Maroc. La région de Chaouia Ouardigha présente cependant l’un des premiers exemples de succès de cette stratégie, avec le lancement en 2009 de Tanmia Filahiya. Cette agrégation céréalière réunit 200 agriculteurs pour une surface de 4000ha. Ceci a permis dans certains cas un quasi doublement des rendements des terres concernées.
Au total, les objectifs pour la région ont été fixés à une croissance de la production végétale et animale de 62% d’ici 2013, puis de 41% ensuite pour l’année 2020.