- Un centre de formation et de R&D Aéro Maghreb lancé.
- Un institut supérieur des sciences de la santé en cours
- La Maison des sciences de l’Homme opérationnelle
- L’Economiste: Quel bilan faites-vous des réalisations de votre université dans le cadre du Programme d’urgence?
- Ahmed Nejmeddine: L’université vit les derniers jours de mise en œuvre du Programme d’urgence et se prépare à une nouvelle contractualisation avec l’Etat dans le cadre de la stratégie ministérielle 2013-2016. L’objectif de notre institution est d’améliorer l’efficience et l’efficacité de son système d’enseignement supérieur, de recherche scientifique et de gouvernance. Dans ce cadre, nous avons mis en place de nombreux projets pour augmenter la capacité d’accueil et diversifier l’offre de formation, qui ont conduit à une hausse du nombre d’inscrits. Un des volets prioritaires concerne la recherche scientifique. Ainsi, 10 nouvelles structures de recherche ont été accréditées. Par ailleurs, plus de 10 millions de DH ont été investis pour la mise en place d’une infrastructure technologique moderne et fiable dont la finalité est la création d’un Environnement numérique de travail (ENT) garantissant sa bonne gouvernance.
- Comment comptez-vous distinguer votre offre de formation?
- Cette année, sur les 100 filières ouvertes, nous aurons plus de 77% de formations professionnelles couvrant une panoplie de champs disciplinaires. Un DUT au sein de la faculté des sciences et techniques vient enrichir la carte de formation de cet établissement à côté des LST, LP, masters et des filières d’ingénieurs. Et malgré le manque de ressources pédagogiques dont souffre particulièrement la faculté polydisciplinaire de Khouribga, nous continuons à renforcer notre offre de licences professionnelles au sein de ce jeune établissement dont le taux d’insertion des lauréats est d’environ 70%. Nous venons également de conclure un partenariat avec l’Académie Mohammed VI de l’aviation civile qui s’ajoute à la convention qui nous lie avec NTS Canada dans le cadre de la mise en place d’un centre de formation et de recherche et développement baptisé Aéro Maghreb.
Nous nous préparons aussi à une ouverture sur les sciences de la santé qui se concrétisera dès la prochaine rentrée universitaire par l’inauguration de l’Institut supérieur des sciences de la santé comme première institution universitaire spécialisée à l’échelle nationale. Enfin, l’avenir de nos lauréats nous tient à cœur et nous suivons leur employabilité avec intérêt. A cette fin, notre institution a même réalisé une première à l’échelle nationale, avec l’enquête menée sur leur cheminement professionnel.
- Quelle importance accordez-vous à la R&D scientifique dans votre projet de développement et quelles sont les perspectives d’avenir?
- Nous disposons actuellement de deux centres d’études doctorales, 62 structures de recherche accréditées et nous assurons un encadrement scientifique pour quelque 529 doctorants. Une de nos nouveautés est la mise en place d’une maison des sciences de l’Homme nous permettant une ouverture sur les sciences humaines et sociales. Un centre de valorisation, d’innovation et de transfert de technologie est également lancé. Son objectif est de développer des partenariats entre les différentes composantes de l’environnement socioéconomique et l’incubateur universitaire Marobtikar dont la mission est la détection, le suivi et l’accompagnement des porteurs de projets innovants. Actuellement, il y a 7 projets incubés dans les domaines liés à l’agriculture et à l’environnement.
Quant aux perspectives de recherche, le conseil de l’université a alloué un pourcentage de 5% des fonds propres de l’établissement à la recherche scientifique. Et c’est également dans le même objectif que nous avons adhéré aux clusters électronique, mécanique et mécatronique et Maroc Numeric. Notre objectif est également de développer, avec les universités voisines (Casablanca, Mohammedia et EL Jadida), des pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES). Cette initiative, lancée l’an dernier, a déjà permis l’organisation de la première édition des Doctorales et des Assises des universités du centre.
L'economiste
- Ahmed Nejmeddine: L’université vit les derniers jours de mise en œuvre du Programme d’urgence et se prépare à une nouvelle contractualisation avec l’Etat dans le cadre de la stratégie ministérielle 2013-2016. L’objectif de notre institution est d’améliorer l’efficience et l’efficacité de son système d’enseignement supérieur, de recherche scientifique et de gouvernance. Dans ce cadre, nous avons mis en place de nombreux projets pour augmenter la capacité d’accueil et diversifier l’offre de formation, qui ont conduit à une hausse du nombre d’inscrits. Un des volets prioritaires concerne la recherche scientifique. Ainsi, 10 nouvelles structures de recherche ont été accréditées. Par ailleurs, plus de 10 millions de DH ont été investis pour la mise en place d’une infrastructure technologique moderne et fiable dont la finalité est la création d’un Environnement numérique de travail (ENT) garantissant sa bonne gouvernance.
- Comment comptez-vous distinguer votre offre de formation?
- Cette année, sur les 100 filières ouvertes, nous aurons plus de 77% de formations professionnelles couvrant une panoplie de champs disciplinaires. Un DUT au sein de la faculté des sciences et techniques vient enrichir la carte de formation de cet établissement à côté des LST, LP, masters et des filières d’ingénieurs. Et malgré le manque de ressources pédagogiques dont souffre particulièrement la faculté polydisciplinaire de Khouribga, nous continuons à renforcer notre offre de licences professionnelles au sein de ce jeune établissement dont le taux d’insertion des lauréats est d’environ 70%. Nous venons également de conclure un partenariat avec l’Académie Mohammed VI de l’aviation civile qui s’ajoute à la convention qui nous lie avec NTS Canada dans le cadre de la mise en place d’un centre de formation et de recherche et développement baptisé Aéro Maghreb.
Nous nous préparons aussi à une ouverture sur les sciences de la santé qui se concrétisera dès la prochaine rentrée universitaire par l’inauguration de l’Institut supérieur des sciences de la santé comme première institution universitaire spécialisée à l’échelle nationale. Enfin, l’avenir de nos lauréats nous tient à cœur et nous suivons leur employabilité avec intérêt. A cette fin, notre institution a même réalisé une première à l’échelle nationale, avec l’enquête menée sur leur cheminement professionnel.
- Quelle importance accordez-vous à la R&D scientifique dans votre projet de développement et quelles sont les perspectives d’avenir?
- Nous disposons actuellement de deux centres d’études doctorales, 62 structures de recherche accréditées et nous assurons un encadrement scientifique pour quelque 529 doctorants. Une de nos nouveautés est la mise en place d’une maison des sciences de l’Homme nous permettant une ouverture sur les sciences humaines et sociales. Un centre de valorisation, d’innovation et de transfert de technologie est également lancé. Son objectif est de développer des partenariats entre les différentes composantes de l’environnement socioéconomique et l’incubateur universitaire Marobtikar dont la mission est la détection, le suivi et l’accompagnement des porteurs de projets innovants. Actuellement, il y a 7 projets incubés dans les domaines liés à l’agriculture et à l’environnement.
Quant aux perspectives de recherche, le conseil de l’université a alloué un pourcentage de 5% des fonds propres de l’établissement à la recherche scientifique. Et c’est également dans le même objectif que nous avons adhéré aux clusters électronique, mécanique et mécatronique et Maroc Numeric. Notre objectif est également de développer, avec les universités voisines (Casablanca, Mohammedia et EL Jadida), des pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES). Cette initiative, lancée l’an dernier, a déjà permis l’organisation de la première édition des Doctorales et des Assises des universités du centre.
L'economiste