En plus du creusement de l’écart entre les différentes régions dans la contribution à la formation de la richesse du pays, écart qui est passé de 16,9 milliards de DH en 2004 à 24,6 milliards de DH en 2011, les statistiques du HCP font surtout ressortir l’excellente performance de la région de Chaouia-Ouardigha et le recul de Marrakech-Tensift-Al Haouz, Fès-Boulemane, l’Oriental et Rabat-Salé-Zemmour-Zaer.
Le HCP note que «la région de Chaouia-Ouardigha, avec une hausse particulièrement importante (25,8%), confirme ses bonnes performances depuis 2004». Les analystes du Haut Commissariat l’expliquent par la forte présence des activités secondaires (industrie, mines, distribution d’électricité et d’eau et bâtiment et travaux publics) qui participent à hauteur de 54,3% au PIB de cette région.
Si les comptes régionaux récemment publiés s’arrêtent à fin 2011, le Centre régional d’investissement (CRI) confirme le dynamisme économique de la région de Chaouia-Ouardigha en 2012 et au premier semestre de l’année en cours : «Ce semestre a été marqué par un rebond considérable des investissements avec un montant d’investissement global (MI) de 8,6 milliards de DH, 8 700 emplois prévus et 703 hectares de superficie à mobiliser pour un total de 51 projets agrées», peut-on lire dans un document intitulé : «CRI Chaouia-Ouardigha : reprise remarquable des investissements au premier semestre 2013».
Ces investissements sont assurés à 92% par des capitaux nationaux. Avec 4,2 milliards de DH, mobilisés au premier semestre 2013, le secteur du bâtiment et des travaux publics arrive en tête des activités économiques, suivi par les services avec 2,6 milliards de DH.
«Ces deux secteurs permettront respectivement la création de 2 800 et 3 900 postes de travail», note le CRI.
Le berceau du «sardi»«L'agriculture a toujours occupé une place centrale dans l'économie de la région de Chaouia-Ouardigha, préservée par la disponibilité d'immenses étendues agricoles et par l'attachement de ses habitants à la terre et aux traditions paysannes», rappelle le CRI. Cet attachement à la terre est illustré par la production céréalière qui représente 15% de la production nationale, couvrant 73% de la surface agricole utile (estimée à quelque 944 000 hectares).
Pour rappel, la production nationale a atteint 97 millions de quintaux de céréales lors de la compagne agricole 2011-2012. L’arboriculture est dominée par l’olivier, cultivé essentiellement dans les provinces de Settat et de Khouribga, et par la vigne à Benslimane. La région fournit par ailleurs 28% de la production nationale de viande blanche, 24% de la production d’œufs (607 millions d’unités) et 7% de la production du lait, soit 115 millions de litres annuellement, selon les chiffres avancés par le CRI.
Enfin, en ces jours proches de la fête de l’Aïd Al-Adha, il serait opportun de rappeler que la race ovine «sardi», la plus consommée en cette occasion, a pour berceau la région de Chaouia-Ouardigha, au même titre que la race jaune Boujaâd, dont les effectifs sont évalués à 784 600 têtes, soit 10,3% du cheptel national. «La région est pionnière sur la filière avicole ; en effet, elle fournit 28% de la production nationale de viande blanche, 24% pour la production d’œufs (607 millions d’unités) et 7% de la production du lait, soit 115 millions de litres annuellement», conclut le CRI.
La future agropole de Settat
D’un coût global de près de 700 millions de DH, l’agropole de Settat s’étend sur une superficie de 50 hectares et fait partie du Plan Maroc vert de Chaouia-Ouardigha. Ce projet ambitionne le développement d'une céréaliculture performante à Berrechid et celui des viandes rouges dans la province de Khouribga. Lancé en 2011, le futur agropole de Settat a également pour objectif la mise en place d’unités de production agroalimentaires et sera le septième au niveau national.
source: Le Matin
Si les comptes régionaux récemment publiés s’arrêtent à fin 2011, le Centre régional d’investissement (CRI) confirme le dynamisme économique de la région de Chaouia-Ouardigha en 2012 et au premier semestre de l’année en cours : «Ce semestre a été marqué par un rebond considérable des investissements avec un montant d’investissement global (MI) de 8,6 milliards de DH, 8 700 emplois prévus et 703 hectares de superficie à mobiliser pour un total de 51 projets agrées», peut-on lire dans un document intitulé : «CRI Chaouia-Ouardigha : reprise remarquable des investissements au premier semestre 2013».
Ces investissements sont assurés à 92% par des capitaux nationaux. Avec 4,2 milliards de DH, mobilisés au premier semestre 2013, le secteur du bâtiment et des travaux publics arrive en tête des activités économiques, suivi par les services avec 2,6 milliards de DH.
«Ces deux secteurs permettront respectivement la création de 2 800 et 3 900 postes de travail», note le CRI.
Le berceau du «sardi»«L'agriculture a toujours occupé une place centrale dans l'économie de la région de Chaouia-Ouardigha, préservée par la disponibilité d'immenses étendues agricoles et par l'attachement de ses habitants à la terre et aux traditions paysannes», rappelle le CRI. Cet attachement à la terre est illustré par la production céréalière qui représente 15% de la production nationale, couvrant 73% de la surface agricole utile (estimée à quelque 944 000 hectares).
Pour rappel, la production nationale a atteint 97 millions de quintaux de céréales lors de la compagne agricole 2011-2012. L’arboriculture est dominée par l’olivier, cultivé essentiellement dans les provinces de Settat et de Khouribga, et par la vigne à Benslimane. La région fournit par ailleurs 28% de la production nationale de viande blanche, 24% de la production d’œufs (607 millions d’unités) et 7% de la production du lait, soit 115 millions de litres annuellement, selon les chiffres avancés par le CRI.
Enfin, en ces jours proches de la fête de l’Aïd Al-Adha, il serait opportun de rappeler que la race ovine «sardi», la plus consommée en cette occasion, a pour berceau la région de Chaouia-Ouardigha, au même titre que la race jaune Boujaâd, dont les effectifs sont évalués à 784 600 têtes, soit 10,3% du cheptel national. «La région est pionnière sur la filière avicole ; en effet, elle fournit 28% de la production nationale de viande blanche, 24% pour la production d’œufs (607 millions d’unités) et 7% de la production du lait, soit 115 millions de litres annuellement», conclut le CRI.
La future agropole de Settat
D’un coût global de près de 700 millions de DH, l’agropole de Settat s’étend sur une superficie de 50 hectares et fait partie du Plan Maroc vert de Chaouia-Ouardigha. Ce projet ambitionne le développement d'une céréaliculture performante à Berrechid et celui des viandes rouges dans la province de Khouribga. Lancé en 2011, le futur agropole de Settat a également pour objectif la mise en place d’unités de production agroalimentaires et sera le septième au niveau national.
source: Le Matin