Entretien avec Alexandra Robasto, Project manager d’Environment Park.
Le projet Chaeco, exemple de traitement des effluents industriels.
Asistance technique aux industriels.
Alexandra Robasto: «Un nouveau financement nous a été accordé pour continuer les actions entreprises dans le cadre du projet Chaeco, en particulier sur la ZI de Settat»
Le projet Chaeco, exemple de traitement des effluents industriels.
Asistance technique aux industriels.
Alexandra Robasto: «Un nouveau financement nous a été accordé pour continuer les actions entreprises dans le cadre du projet Chaeco, en particulier sur la ZI de Settat»
- L’Economiste: Dans quel cadre se déroule le projet Chaeco?
- Alexandra Robasto: C’est dans celui de la coopération avec la région de Chaouia. Nous avons travaillé principalement sur trois zones industrielles: Berrechid, Soualem et Settat. Dans ces zones, la situation générale est à peu près la même: une installation de traitement des effluents industriels par lagunage existe ou est en cours de réalisation/conception et nécessite des prétraitements des effluents afin de pouvoir fonctionner correctement. Très peu d’entreprises de ces zones procèdent à un prétraitement, ce qui provoque un dysfonctionnement du réseau de collecte et de la station de traitement si elle existe. Et également un rejet des effluents directement dans la nature, d’où pollution des sols et de l’eau souterraine.
- Quelles sont les interventions nécessaires pour améliorer la gestion de l’eau?
- La première chose à faire est éliminer les dommages sur l’environnement et ensuite gérer la ressource de manière efficiente en essayant de la réutiliser le plus possible et de l’économiser à travers des dispositifs et procédés économes en eau.
Dans le cadre de nos actions, nous travaillons sur l’élimination de la pollution, en réalisant des études de faisabilité sur la mise en place d’installation de traitement des effluents et en assistant les industriels pour ce qui concerne la constitution de dossiers de financement Fodep et la réalisation d’analyses de caractérisation des effluents. Nous réalisons des sessions de formation pour les autorités locales sur la gestion des ressources hydriques et nous avons réalisé une expérimentation en laboratoire sur la réutilisation des effluents domestiques traités pour l’agriculture.
- Quels sont les secteurs industriels touchés par votre projet?
- Dans le cadre de nos projets, nous avons travaillé avec des entreprises de différents secteurs industriels, de l’agroalimentaire, au secteur chimique et pharmaceutique. Il s’agit effectivement de secteurs ayant un certain impact sur l’environnement du point de vue des rejets liquides.
- Comment se passe la collaboration avec les acteurs locaux?
- Environment Park a des relations de longue date avec certains acteurs locaux de la région Chaouia-Ouardigha, en particulier avec la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Settat. Pour ce genre de projet, la collaboration avec les acteurs locaux est indispensable. Dans notre cas, les autorités locales, la Radeec, la FST de Settat, le Secrétariat d’Etat à l’eau et l’Environnement nous ont apporté un soutien et une collaboration qui a permis au projet d’atteindre ses objectifs.
L'Economiste
- Alexandra Robasto: C’est dans celui de la coopération avec la région de Chaouia. Nous avons travaillé principalement sur trois zones industrielles: Berrechid, Soualem et Settat. Dans ces zones, la situation générale est à peu près la même: une installation de traitement des effluents industriels par lagunage existe ou est en cours de réalisation/conception et nécessite des prétraitements des effluents afin de pouvoir fonctionner correctement. Très peu d’entreprises de ces zones procèdent à un prétraitement, ce qui provoque un dysfonctionnement du réseau de collecte et de la station de traitement si elle existe. Et également un rejet des effluents directement dans la nature, d’où pollution des sols et de l’eau souterraine.
- Quelles sont les interventions nécessaires pour améliorer la gestion de l’eau?
- La première chose à faire est éliminer les dommages sur l’environnement et ensuite gérer la ressource de manière efficiente en essayant de la réutiliser le plus possible et de l’économiser à travers des dispositifs et procédés économes en eau.
Dans le cadre de nos actions, nous travaillons sur l’élimination de la pollution, en réalisant des études de faisabilité sur la mise en place d’installation de traitement des effluents et en assistant les industriels pour ce qui concerne la constitution de dossiers de financement Fodep et la réalisation d’analyses de caractérisation des effluents. Nous réalisons des sessions de formation pour les autorités locales sur la gestion des ressources hydriques et nous avons réalisé une expérimentation en laboratoire sur la réutilisation des effluents domestiques traités pour l’agriculture.
- Quels sont les secteurs industriels touchés par votre projet?
- Dans le cadre de nos projets, nous avons travaillé avec des entreprises de différents secteurs industriels, de l’agroalimentaire, au secteur chimique et pharmaceutique. Il s’agit effectivement de secteurs ayant un certain impact sur l’environnement du point de vue des rejets liquides.
- Comment se passe la collaboration avec les acteurs locaux?
- Environment Park a des relations de longue date avec certains acteurs locaux de la région Chaouia-Ouardigha, en particulier avec la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Settat. Pour ce genre de projet, la collaboration avec les acteurs locaux est indispensable. Dans notre cas, les autorités locales, la Radeec, la FST de Settat, le Secrétariat d’Etat à l’eau et l’Environnement nous ont apporté un soutien et une collaboration qui a permis au projet d’atteindre ses objectifs.
L'Economiste